Chapareillan - Démission de M. Jean Miellet, chef de file de la minorité municipale

Le 11 mars dernier, par courrier adressé à madame la maire, monsieur Jean Miellet, présentait sa démission du conseil municipal.

Ce courrier, auquel nous avons eu accès, dénonçait les dérives de madame la maire et de la petite partie agissante de son équipe.

" L’autoritarisme, le clientélisme, la post-vérité, le chantage sont utilisés de manière courante dans le débat public à Chapareillan "

Il était sans ambiguïté sur le fossé séparant sa vision de l’action municipale de celle de Mme Martine Venturini.

Ce courrier a été transmis à la presse quotidienne régionale.

Vous pouvez consulter [ici] l’article publié par le Dauphiné Libéré dans son édition du 15 mars.

Des visions totalement opposées sur la question du Lyon-Turin

Quand Mme Venturini dit qu’il n’est plus possible de stopper le projet Grand Gabarit (celui qui prévoit entre autres le tunnel sous Chartreuse qui débouchera à Chapareillan) et qu'il faut négocier des contreparties, M. Miellet dit qu’il faut lutter contre ce projet, porter haut la voix des opposants.

Cerise sur le gâteau lors du conseil municipal du 20 février, Mme Venturini explique d'une part qu’elle ne sait pas si les chapareillanais sont pour ou contre ce projet, d'autre part qu'elle ne le connait pas suffisamment pour se faire une opinion (voir notre article du 6 mars).

Démission expliquée sans doute aussi par le découragement face au refus de Mme la maire de tout débat avec la minorité municipale, et plus globalement avec les chapareillanais, sans doute aussi par la lassitude à faire face à l'agressivité permanente de Mme Venturini à son égard lors des conseils municipaux, au détriment de débats de fond sur les choix de la majorité municipale.

Dans son article, la journaliste du Dauphiné Libéré indiquait que madame la maire n’avait pas l’air de s’émouvoir de cette décision. Jusqu'à s'en réjouir ?