Des infos étonnantes dans " Les Échos du Granier "

La lecture du bulletin municipal "Les Échos du Granier" réserve parfois des informations étonnantes.

Ainsi, dans le n°40 (février 2025, édito p.3), nous découvrons que la commune de Chapareillan possède au total 48 km de voirie communale et rurale et non pas 23 km tel que recensé jusqu’alors.

NB : Les voies communales font partie du domaine public de la commune, alors que les chemins ruraux font partie de son domaine privé.

Cette distinction est importante dans la mesure où les biens du domaine public communal sont inaliénables et imprescriptibles (article L 3111-1 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques), alors que ceux du domaine privé communal peuvent être cédés ou donnés à bail dans les conditions du droit commun.

On apprend aussi que le conseil des sages a nommé 50 voies communales et 80 chemins ruraux. Très bien.

Rappelons que :

• Le conseil des sages est une instance non élue. On y entre par cooptation

• La dénomination des voies est une compétence du conseil municipal

1. Les propositions doivent faire l’objet d’une délibération votée par le conseil municipal

2. Puis d’un arrêté d’application du maire

3. Puis il est procédé à la mise en place de la signalétique

Une délibération devra donc être inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil municipal.

Non abordé dans le bulletin municipal, la mise en impasse du chemin de la Meunière.

Cette mise en impasse doit préalablement être votée par le conseil municipal, ce qui n’a pas été le cas.

Une délibération "de régularisation" devra donc être inscrite à l’ordre du jour du prochain conseil municipal.

Dans le n°41 (juin 2025, p.12), on comprend pourquoi les épouvantails mis en place par la municipalité au rond-point de l’avenue de Grenoble (à côté du totem) et au bout de la rue de l’Epinette (vers le salon de coiffure MV Glamour) ont disparu.

Ils ont été dérobés.

Ce qui interpelle, c’est qu’ils ont été dérobés alors qu’ils étaient positionnés dans le champ des caméras de vidéoprotection.

Mince, on avait cru comprendre que grâce à la vidéoprotection, on en aurait fini avec les incivilités et la délinquance.

L’article ne dit pas si les voleurs ont été arrêtés … grâce aux caméras.